Critique : Asteria Rubens – Christel Lacroix
Christel Lacroix
Asteria Rubens
Un, deux, trois, quatre, cinq, cinq êtres humains, cinq personnalités,pétris d’amour, de faiblesse, de beauté et de vie : Sung, Sunnivan, Moana, Iloane, Terran, partis en voyage à l’autre bout du globe, se retrouvent dans un monde paradoxalement troublant. Au fil des pages, le futur, le passé et la réalité alternative des personnages s’entrecroisent, les liens de l’imaginaire et ceux du réel se trament en une étrange toile de fond. Le lecteur, retrouvant des fragments de son âme dans chaque personnage, va s’identifier à eux et affronter le doute qui mûrit inexorablement. Il craindra alors ne jamais répondre à ses interrogations et pourtant il essaiera car nul choix ne lui sera laissé.
Il s’agit là du tout premier livre d’une auteure qui débute sa carrière. J’ai eu l’occasion de l’interviewer pour le compte d’YmaginèreS et c’est donc directement chez Christel que je me suis procurée le livre (dédicacé, of course).
La présentation du livre m’intriguait… cela semblait commencer de la même manière que « La Magie des Mots » : un avion se crashe sur une île et ses passagers découvres qu’en ce monde, la lune a disparu et que les astres qui dominent le ciel sont tous colorés. C’est là probablement la petite touche inexpliquée de l’auteure dans ce roman pour y insérer son amour des couleurs (suivez-
Inexpliquée. Ce mot résume bien cette histoire. Christel nous fait voyager au-
Toutefois, malgré l’ambition d’Asteria Rubens, on peut lire ces pages à plusieurs niveaux de lecture : on peut s’arrêter à l’aspect « aventure sur fond de science-
Vous l’aurez compris, ce livre est très philosophique. Pourtant l’aventure qui s’y déroule n’est pas sans intérêt. Mon seul regret est le peu de description des personnages. Leurs émotions ne cessent d’évoluer, de même que leur comportement, et cela est très bien décrit. Il est toutefois regrettable qu’on ne puisse pas mieux les connaître. Qui étaient-
Asteria Rubens est décidément un livre pas comme les autres. Nul doute que je m’en souviendrai encore longtemps. Et pourtant, vous connaissez ma mémoire désastreuse…